L’Île-du-Prince-Édouard—Le péage et les droits imposés aux usagers du pont de la Confédération
Publié le 22 juin 2016 Hansard et déclarations par l’hon. Percy DowneL’honorable Percy E. Downe :
Honorables sénateurs, je suis fort impressionné par le succès remporté par le sénateur Plett avec son histoire concernant le Manitoba et tout autant par les efforts déployés par le sénateur Harder pour faire avancer le dossier.
Dans le même ordre d’idée, je souhaite parler d’un autre problème dont le sénateur Harder m’a peut-être entendu parler au Sénat, c’est-à-dire les droits de péage incroyablement élevés que les Prince-Édouardiens doivent payer pour quitter l’île par le pont de la Confédération, et qui s’élèvent actuellement à 46 $ par voyage.
Il y a quelques solutions que le gouvernement pourrait étudier. Je me demande si vous pourriez envisager de lui soumettre la possibilité de prolonger le contrat, qui devait, à l’origine, durer 35 ans, même si le pont a été conçu pour durer 100 ans. On pourrait réduire les droits de péage de moitié en prolongeant le contrat d’au moins sept ans, et les éliminer complètement en prolongeant le contrat encore davantage. Une autre solution serait d’offrir aux Prince-Édouardiens un crédit, semblable à ceux offerts dans le Nord ou pour le transport urbain, qui serait déterminé en fonction du nombre de traversées.
Je soulève cette question pour une foule de raisons. Non seulement les droits de péage nuisent à nos échanges commerciaux et à notre économie, mais des Prince-Édouardiens font régulièrement valoir que leur petite province n’a pas toutes les installations médicales dont les autres provinces disposent. Pensons notamment aux personnes qui doivent constamment faire l’aller-retour entre l’île et Halifax pour faire soigner leurs enfants.
Soulignons en passant que l’Île-du-Prince-Édouard est la seule province canadienne qui n’a pas de bureau des passeports, si bien qu’il faut ajouter au coût d’obtention d’un passeport les droits de péage de 46 $ et le coût de l’essence nécessaire pour se rendre à Halifax. J’ai rencontré récemment une Prince-Édouardienne qui est allée à Halifax avec son passeport. Elle s’apprêtait à passer ses vacances d’été au Liban. Elle a fait vérifier ses documents de voyage au bureau d’Halifax. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’elle se rende compte, une fois de retour à Charlottetown, qu’il y avait une erreur et qu’il fallait retourner à Halifax.
Les péages créent mille et un tracas.
Étant donné l’excellent travail que vous accomplissez avec le sénateur Plett, peut-être pourriez-vous, au cours de l’été, travailler avec les fonctionnaires afin de découvrir des pistes de solution pour les gens de l’Île-du-Prince-Édouard.
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