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18 avril 2018 - Les femmes en prison

18 avril 2018 - Les femmes en prison

18 avril 2018 - Les femmes en prison

Le caucus ouvert, une tribune pour discuter de questions d’importance nationale, est né en 2014, quand les libéraux au Sénat ont ouvert les portes de leur caucus au public le mercredi matin. Le Caucus ouvert est maintenant présenté en collaboration par les sénateurs libéraux indépendants, le Groupe des sénateurs indépendants, et le Bureau du représentant du gouvernement au Sénat. Cette collaboration non partisane réunit trois groupes qui représentent la majorité des sénateurs actuels.

Ce débat est ouvert à tous les députés, sénateurs et membres du personnel parlementaire, ainsi qu’aux médias et au public.

Les femmes – et en particulier les femmes autochtones – représentent la population carcérale en plus forte croissance au Canada. Selon le rapport de 2017 de l’enquêteur correctionnel, le nombre total de détenues a augmenté de 30 % au cours des 10 dernières années. Au cours de la même période, le nombre de détenues autochtones a grimpé de 60 %. Rien n’indique pourtant que le taux d’incarcération accru soit attribuable à une hausse de la criminalité féminine. De plus, bien que les femmes autochtones ne forment que 4,3 % de la population nationale, elles comptent pour 37 % de l’ensemble des détenues et 50 % des femmes dans les établissements à sécurité maximale.

L’un des défis que pose la gestion de cette population en hausse pourrait être l’assignation des cotes de sécurité. Comme l’indique le rapport de l’automne 2017 du vérificateur général, la cote de sécurité des détenus est déterminée en fonction d’un modèle désuet conçu pour les délinquants masculins. Les cotes de sécurité ont une incidence non seulement sur l’accès aux programmes et aux ressources, mais aussi sur les conditions de libération. Dans l’intérêt d’une bonne réintégration dans la collectivité, quelles mesures pourrait-on prendre pour atténuer le risque lié à des cotes inadaptées? Quels mécanismes de surveillance judiciaire faudrait-il mettre en place pour encadrer ce processus et rendre les décideurs comptables?

Le groupe d’experts a été:

  • Sénatrice Kim Pate: ancienne directrice générale de la Société Elizabeth Fry et défenseur de renommée nationale des jeunes, hommes et femmes emprisonnés
  • Howard Sapers : ancien enquêteur correctionnel du Canada, conseiller indépendant du gouvernement de l’Ontario sur la réforme des services correctionnels
  • MmeJennifer Kilty : Professeure agrégée de criminologie à l’Université d’Ottawa
  • MmePam Palmater : Professeure agrégée au Département de politique et d’administration publique de l’Université Ryerson et avocate micmaque

La réunion a eu lieu:

Le mercredi 18 avril 2018
De 9 h 15 à 11 h 15
Salle 160-S, édifice du Centre


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Source française

Source anglaise