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7 février 2018 - les femmes et les filles dans les STIM

7 février 2018 - les femmes et les filles dans les STIM

7 février 2018 - les femmes et les filles dans les STIM

Le caucus ouvert, une tribune pour discuter de questions d’importance nationale, est né en 2014, quand les libéraux au Sénat ont ouvert les portes de leur caucus au public le mercredi matin. Le Caucus ouvert est maintenant présenté en collaboration par le Groupe des sénateurs indépendants (GSI) et les sénateurs libéraux indépendants. Cette collaboration non partisane réunit deux groupes qui représentent la majorité des sénateurs actuels.

Ce débat non partisan est ouvert à tous les députés, sénateurs et membres du personnel parlementaire, ainsi qu’aux médias et au public.

Au Canada, les femmes et les filles continuent d’être sous-représentées dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Des progrès ont été réalisés à cet égard, mais ils se produisent à un rythme très lent. En 1987, 20 % des personnes qui travaillaient dans les domaines des STIM étaient des femmes, comparativement à 22 % aujourd’hui. Un pourcentage disproportionné des femmes qui travaillent dans les domaines des STIM occupent des emplois techniques mal rémunérés plutôt que des postes professionnels bien rémunérés. Elles ne font que 82 % du salaire versé aux hommes.

Les connaissances et les compétences liées aux STIM font l’objet d’une demande croissante au sein de l’économie mondiale. Les personnes qui travaillent dans ces domaines touchent un salaire plus élevé que les travailleurs œuvrant dans d’autres disciplines. Compte tenu de la sous‑représentation continue des femmes et des filles dans ces domaines, il sera difficile de combler, voire de réduire, l’écart salarial général entre les hommes et les femmes. Pour souligner la Journée internationale des femmes et des filles de science, qui se tiendra le 11 février, nous allons nous pencher sur les facteurs qui dissuadent ou qui empêchent les femmes et les filles de faire des études ou de travailler dans les domaines des STIM. Nous allons également nous demander ce que le Canada peut faire pour veiller à ce que les femmes et les filles bénéficient d’un accès égal aux carrières dans les secteurs scientifiques.

 Les experts invités ont été :

  • M. Ismael Mourifié : professeur adjoint au Département d’économie de l’Université de Toronto. Récipiendaire du prix Polanyi en sciences économiques pour ses travaux de recherche sur les femmes et les filles dans les domaines des STIM
  • Mme Anjali Agarwal : professeure et directrice adjointe du Département de génie électrique et de génie informatique de l’Université Concordia. Mme Agarwal préconise le recrutement et le maintien d’étudiantes dans les domaines des STIM
  • Doug Dokis : conseiller principal, programme Jeunes Autochtones en STIM (A-STIM), Actua. Élaboration et exécution de programmes STIM pour les jeunes Autochtones au Canada
  • Beata Caranci : économiste en chef et première vice-présidente pour le Groupe financier de la Banque TD. Auteure du rapport TD 2017 portant sur le système d’éducation et le milieu de travail pour les femmes dans les domaines liés aux STIM

Cette réunion a eu lieu:

Mercredi, le 7 février 2018
De 9 h 30 à 11 h 30
Salle 160-S, édifice du Centre

Lisez les réflexions du sénateur Eggleton au sujet de les femmes et les filles dans les STIM ici.


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