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Les mines antipersonnel

Les mines antipersonnel

Les mines antipersonnel

L’honorable Art Eggleton : Monsieur le ministre, dans peu de temps, le Canada soulignera un anniversaire important. C’est le 3 décembre 1997, il y a 20 ans, que les représentants de 122 pays sont venus à Ottawa pour signer la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, qu’on appelle plus couramment le Traité d’Ottawa. Le Canada est considéré, avec raison, comme le pays ayant joué le rôle de catalyseur dans la signature de ce traité historique, qui vise à protéger de nombreuses populations et bien des régions une fois que les conflits ont pris fin, de manière à empêcher que des gens ne soient tués ou mutilés.

Jusqu’à présent, 162 pays ont signé et ratifié le Traité d’Ottawa. Cependant, il y a d’importants pays qui ne l’ont toujours pas fait, comme les États-Unis, la Russie et la Chine. Par ailleurs, il est inquiétant de constater que le financement du Canada alloué aux initiatives de déminage a chuté de façon spectaculaire depuis le début des années 2000, et le Canada ne s’est pas retrouvé dans la liste des 10 plus importants pays donateurs depuis 2010. Ma question est donc la suivante : quelles mesures le gouvernement prend-il pour rétablir le leadership du Canada dans cet important dossier?

L’honorable Harjit S. Sajjan, C.P., député, ministre de la Défense nationale : Merci, sénateur. La création du Traité d’Ottawa est un événement marquant pour le Canada. Grâce à ce traité, des vies ont pu être sauvées et des personnes ont évité des mutilations. Hélas, le monde entier est truffé de mines. Auparavant, des troupes étaient chargées d’aller à différents endroits pour retirer les mines. Des décisions ont toutefois été prises au cours des 10 dernières années pour réaffecter ces ressources.

Je peux vous assurer d’une chose, maintenant que la politique de défense est entièrement financée : nous allons continuer d’investir dans la formation en matière de contre-identification pour non seulement assurer notre protection, mais également fournir la formation adéquate, étant donné l’évolution de cette menace.

Nous continuerons d’examiner les occasions où nous pouvons fournir cet appui adéquat. Voilà le genre d’engagement et d’expérience que peut offrir le Canada. Nous resterons toujours à l’affût des occasions où nous pouvons fournir les formations nécessaires et, plus important encore, où nous pouvons faire preuve de leadership.