Canada's Original Think Tank

L’étude sur la question de la démence dans notre société

L’étude sur la question de la démence dans notre société

L’étude sur la question de la démence dans notre société

L’étude sur la question de la démence dans notre société


Publié le 22 novembre 2016
Hansard et déclarations par l’hon. Art Eggleton

L’honorable Art Eggleton :

Honorables sénateurs, j’ai le plaisir de prendre la parole pour appuyer ce rapport en tant que vice-président du comité. Je tiens également à remercier les personnes que le sénateur Ogilvie a mentionnées qui sont membres du comité, ainsi que notre équipe de soutien. La seule personne qu’il n’a pas remerciée est lui-même. Je veux donc le remercier de son leadership.

Nous travaillons ensemble depuis plusieurs années. Cette année, nous avons préparé un rapport sur l’obésité qui a débouché sur un projet de loi de la sénatrice Raine, grâce auquel la ministre de la Santé a parlé de nombre des sujets que nous avons abordés dans ce rapport.

Ce processus, dans son ensemble, fait la force du Sénat. Nous avons nos points forts et, comme vous le savez, nous avons nos points faibles, mais le travail du comité fait partie de la première catégorie. C’est une force du Sénat, car nous y décidons des types d’études que nous jugeons pertinentes compte tenu des besoins des Canadiens aujourd’hui, nous faisons une demande au Sénat et nous obtenons un ordre de renvoi pour mener notre étude. Nous passons ensuite plusieurs mois, parfois plus d’un an ou deux, à étudier un sujet en profondeur en faisant venir des témoins d’un bout à l’autre du pays ainsi que de différentes régions du monde. Nous avons fait venir des témoins de marque sur ce sujet et sur d’autres sujets.

À l’issue de nos travaux d’analyse, nous nous sommes fondés sur les écrits scientifiques et sur les faits pour établir une série de recommandations destinées à apporter une aide aux personnes atteintes de démence, à aider ceux qui s’occupent d’eux, qui sont parfois très stressés, et à faire en sorte que des sommes plus importantes soient consacrées à la recherche pour qu’on parvienne peut-être un jour à un traitement curatif, et certainement à des traitements qui aideraient les gens à traverser cette phase de leur vie pouvant durer de nombreuses années. La population vieillit de jour en jour, ce qui a pour effet, comme l’a indiqué le sénateur Ogilvie, que de plus en plus de personnes sont atteintes de cette maladie particulière.

De plus, ces personnes vivent plus longtemps. Avec l’allongement de la durée de vie, nous devons veiller à ce qu’elles aient longtemps une vie meilleure. Cela fait partie de ces 29 recommandations.

Je vous recommande donc vivement ce rapport. Nous allons passer à autre chose. Nous avons déjà un ordre de renvoi pour mener la prochaine étude, sur l’innovation dans le système de soins de santé. Nous étudierons l’intelligence artificielle, la robotique et d’autres changements qui seront utiles dans d’autres domaines des soins de santé.

Ce que j’essaie de dire surtout, en plus du fait que le rapport mérite votre appui, c’est que le processus des travaux des comités en vaut largement la peine. Je siège au Comité des affaires sociales depuis une douzaine d’années, en tant que vice-président et président. Nous avons des désaccords et nous nous chamaillons parfois au sujet des projets de loi soumis par le gouvernement. Cependant, durant les 12 ans au cours desquels j’ai fait partie du comité, lorsqu’il s’agit des études et du travail d’enquête qui aboutissent à des rapports comme celui-ci, nous parvenons toujours à un consensus quant à la décision finale. Voilà qui constitue une force du Sénat. Je vous recommande le rapport. Merci.

Des voix : Bravo!

 

Veuillez appuyer ici pour lire ce débat dans son intégralité