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Les cigarettes électroniques

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Publié le 13 mai 2014
Votre période des questions par l’hon. Catherine Callbeck (retraitée) @fr

Appuyez sur la touche de lecture/Play pour écouter le fichier audio de la question. Veuillez prendre note que l’extrait audio est fourni dans la langue utilisée par les sénateurs. Les sénateurs peuvent s’exprimer au Sénat dans la langue officielle de leur choix. Pour accéder à la traduction du texte intégral de la discussion, veuillez cliquer ici.


L’honorable Catherine S. Callbeck :

Ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat et a été soumise par le Dr Peter Glen, chirurgien à l’Hôpital d’Ottawa. Je vous la lis :

En médecine, il existe peu de certitudes. Une chose qui est sûre, cependant, c’est que la cigarette est mauvaise pour la santé. Avec le temps, le tabac fait des ravages dans tous les systèmes et appareils de l’organisme, où il contribue à l’apparition de maladies mortelles, lorsqu’il n’en est pas la cause directe. Vous comprendrez donc mon étonnement lorsque je reconnus, il y a deux mois, les volutes de fumée si caractéristiques de la cigarette à l’intérieur de l’hôpital. Un client était en train de fumer dans le café de l’établissement. Je fus estomaqué devant ce geste de défiance effronté.

Puis, en y regardant de plus près, je constatai qu’il n’y avait pas d’odeur et qu’aucune traînée de fumée n’émanait de l’embout de la cigarette. Il s’agissait d’une cigarette électronique. Je fus quelque peu soulagé, mais pas complètement. Nous étions dans un hôpital, après tout. De toute évidence, un tel dispositif ne saurait être toléré.

Depuis l’apparition de la cigarette électronique, son utilisation, que ses adeptes désignent affectueusement par le terme « vapoter », a retenu l’attention générale des médias. Divers reportages font état de ces aspirants rebelles qui testent les limites de leur nouveau passe-temps. Ils vapotent à bord des avions (qui plus est en plein vol), dans les transports en commun, dans les arénas et lors de réunions d’affaires. Je ne serais pas surpris d’apprendre prochainement qu’un sénateur vapote en pleine séance.

Santé Canada est demeuré muet quant au statut de la cigarette électronique. Aucun scientifique du gouvernement, ni leur porte-parole politique, l’honorable Rona Ambrose, n’a donné de directives relativement à son statut. S’agit-il d’une drogue, d’un appareil, d’un parfum? Et surtout, est-elle sécuritaire? Crée-t-elle une habitude, guérit-elle l’envie de fumer, aide-t-elle les fumeurs à se défaire de leur habitude? Un nuage d’incertitude persiste.

Le Dr Peter Glen a posé les questions suivantes :

Quel sera le destin de la cigarette électronique? Est-il maintenant temps de déterminer quelles sont ses conséquences possibles sur la santé et la société? Faudrait-il autoriser les enfants à l’utiliser? Devrait-elle être disponible sur ordonnance seulement? En outre, la vente de cigarettes électroniques additionnées de nicotine sera-t-elle autorisée au Canada?

 

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