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Deuxième lecture du projet de loi C-63, Loi portant mise en vigueur de l’accord définitif sur l’autonomie gouvernementale de Deline et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois

Deuxième lecture du projet de loi C-63, Loi portant mise en vigueur de l’accord définitif sur l’autonomie gouvernementale de Deline et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois

Deuxième lecture du projet de loi C-63, Loi portant mise en vigueur de l’accord définitif sur l’autonomie gouvernementale de Deline et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois


Publié le 10 juin 2015
Hansard et déclarations par l’hon. Lillian Eva Dyck

L’honorable Lillian Eva Dyck :

J’aimerais dire quelques mots au sujet du projet de loi C-63, Loi sur l’accord définitif sur l’autonomie gouvernementale de Deline. Je suis inspirée par mes collègues. Je pense que les efforts que nous déployons aujourd’hui illustrent l’excellent travail dont le Sénat est capable.

Les deux côtés ont très bien travaillé dans ce dossier. Le projet de loi nous a été renvoyé cette semaine, et nous avons collaboré afin de l’adopter à l’étape de la deuxième lecture aujourd’hui. Ensuite, ce soir, il sera renvoyé au comité, après quoi commencera l’étape de la troisième lecture. Nous avons accepté d’organiser une réunion officieuse avec les chefs, le conseil et les anciens hier matin. La plupart des membres du comité les ont rencontrés. Ils nous ont parlé de leur projet de loi et nous ont donné de l’information. Nous avons eu l’occasion de les écouter et de leur poser quelques questions. Ce soir, nous aurons l’occasion de l’examiner de plus près.

C’est un exemple du bon travail que fait le Sénat. Comme d’autres sénateurs l’ont affirmé, la Première Nation de Deline œuvre dans le dossier depuis 19 ans. Elle sait exactement ce qu’elle veut, et elle en est à l’étape où il ne lui reste plus qu’à conclure un accord définitif. Il n’y a rien que nous puissions faire qui améliorerait l’accord, car elle sait exactement ce qu’elle veut. Ce n’est plus qu’une formalité. C’est cela, l’autonomie gouvernementale.

Fait intéressant, nous avons ouvert la réunion en écoutant l’un des anciens — il s’appelle Leon Modeste, si je ne m’abuse — réciter une prière. C’était très touchant. À l’instar d’autres anciens, il participe au processus depuis que la démarche d’autonomie gouvernementale a été entamée, il y a 19 ans. Ils ont travaillé résolument à ce dossier, avec beaucoup d’optimisme. J’ai bien aimé entendre le sénateur Sibbeston dire qu’il s’était rendu dans la communauté, dont il est d’ailleurs originaire, et qu’il avait alors eu l’occasion de faire la tournée des écoles.

De la réunion d’hier, je retiens notamment que le projet de loi permettra à la communauté de se prendre beaucoup mieux en main. C’est en quelque sorte un premier pas, car elle prendra le contrôle de ses finances. Auparavant, elle touchait une enveloppe annuelle, parfois longtemps après le 30 avril, début de l’exercice. Maintenant, elle exercera pleinement le contrôle de ses finances, ce qui lui permettra de planifier sur le long terme au lieu de demeurer dans l’expectative d’une année à l’autre : « Recevrons-nous l’argent? Arrivera-t-il à temps? » Maintenant, la communauté pourra prendre son avenir financier en main et effectuer une planification en bonne et due forme afin de prospérer comme jamais auparavant.

Ainsi, en ce qui concerne l’éducation, le chef a expliqué que ce dossier ne concerne pas strictement un ministère de l’Éducation, mais aussi des intervenants du domaine de la santé et les personnes qui construisent l’école, sans oublier la question de l’éducation préscolaire. Il faut obtenir les commentaires des anciens à propos du programme d’enseignement et de la langue.

Alors que nous gérons le gouvernement de manière éclatée, la communauté prendra les choses en main en fonction de ses besoins. Son gouvernement sera beaucoup plus holistique et nettement mieux coordonné.

J’aimerais vraiment leur souhaiter la meilleure des chances, et j’aimerais aller pêcher là-bas. Je ne suis pas très bonne pêcheuse. Je ne suis allée à la pêche qu’une ou deux fois dans ma vie, et j’aimerais attraper un poisson aussi gros que ceux dont Nick a parlé. Vous pouvez m’inviter quand vous le voudrez, mais je suppose que je devrai y aller à mes frais, compte tenu des nouvelles qui circulent ces jours-ci. Cela dit, j’aimerais pouvoir raconter une bonne histoire de pêche.

 

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