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La pêche internationale des stocks de poisson

La pêche internationale des stocks de poisson

La pêche internationale des stocks de poisson


Publié le 3 février 2016
Hansard et déclarations par l’hon. Joseph Day

L’honorable Joseph A. Day :

Monsieur le ministre, ma question va dans le même sens que celle à laquelle vous venez de répondre. Je suis content d’apprendre que vous avez eu l’occasion de rencontrer certains de mes collègues du Nouveau-Brunswick.

L’industrie de la pêche du Canada atlantique connaît un déclin depuis de nombreuses années, et cela est devenu un grave problème économique. Vous avez déjà répondu à la première question que je voulais poser, mais j’en ai une deuxième. Celle-ci porte sur l’aspect international de ce problème économique dans le Canada atlantique.

Selon la Fédération du saumon atlantique, de récentes évaluations génétiques révèlent que le saumon de l’Atlantique Nord pêché au Groenland provenait à l’origine d’endroits variés, notamment de rivières du Québec, du Labrador et de la Gaspésie, ainsi que d’autres provinces maritimes. J’espère que le ministre est au courant de cet autre incident qui s’est produit il y a moins de deux ans. Une entreprise de pêche de Saint-Pierre et Miquelon a intercepté et récolté 5,3 tonnes de saumon. Ces saumons remontaient des rivières pour frayer et produire d’autres saumons. Bien évidemment, ils ne sont plus en mesure de le faire maintenant.

Le ministre peut-il nous dire dans quelle mesure Saint-Pierre et Miquelon, la France, le Groenland et le Danemark collaborent avec le Canada relativement à cette récolte déraisonnable, qui a donné lieu à une importante diminution de la pêche au Canada atlantique?

L’honorable Hunter Tootoo, C.P., député, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne : Il s’agit effectivement d’une question qui a été portée à mon attention. Le ministre Doucet a abordé ce sujet avec moi et les responsables des pêches récréatives que j’ai rencontrés. Je sais que des discussions se poursuivent entre le Canada, Saint-Pierre et Miquelon et le Groenland afin de négocier des moyens de régler la question, de sorte que tous puissent aller de l’avant. C’est dans l’intérêt des trois parties de maintenir la santé des stocks.

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