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La Première Force de Service spécial—La Médaille d’or du Congrès

La Première Force de Service spécial—La Médaille d’or du Congrès
Veterans Affairs

La Première Force de Service spécial—La Médaille d’or du Congrès


Publié le 5 février 2015
Hansard et déclarations par l’hon. Jane Cordy

L’honorable Jane Cordy :

Honorables sénateurs, je suis honorée de prendre la parole aujourd’hui pour rendre hommage aux courageux Canadiens membres de la Première Force de Service spécial durant la Seconde Guerre mondiale qui ont reçu la Médaille d’or du Congrès lors d’une cérémonie tenue à Washington, D.C., le mardi 3 février. La Médaille d’or du Congrès est la plus haute distinction civile qui puisse être accordée aux États-Unis. Elle est très prestigieuse et il est très rare qu’elle soit décernée à d’autres personnes que des Américains. George Washington, Winston Churchill et Nelson Mandela l’ont reçue.

La Première Force de Service spécial, première unité militaire de forces spéciales canado-américaine, a été active de 1942 à 1944. Elle se composait initialement de 1 800 soldats américains et soldats canadiens, qui étaient l’élite de l’élite et il ne serait pas exagéré de dire qu’ils formaient des super-commandos. On leur demandait de faire ce qu’aucune autre unité n’était capable de faire et ils se sont remarquablement bien acquittés de leurs missions.

Leur entraînement était d’une difficulté et d’une rigueur notoires. Ils étaient entraînés au combat rapproché et au combat en montagne et à skis. Ils étaient parachutistes et sont devenus des experts en démolition. L’unité s’est révélée si efficace au combat qu’elle et son programme d’entraînement strict ont servi de modèles pour les unités de forces spéciales subséquentes, dont les Navy SEALs américains. Les Allemands, qui craignaient les soldats de cette unité, avaient surnommé celle-ci « la Brigade du diable » et ses membres les « diables noirs » parce qu’ils se noircissaient le visage avec du cirage à chaussures lors de leurs missions nocturnes. L’unité s’est acquittée de nombreuses missions derrière les lignes ennemies, éliminant des cibles et perturbant les opérations ennemies. Elle a combattu en Sicile et dans le Sud de la France avant d’être dissoute en 1944.

Aujourd’hui, environ 175 membres de l’unité sont encore vivants, y compris une soixantaine au Canada. Mardi dernier, 14 anciens combattants canadiens ayant été membres de la Brigade du diable étaient présents à Washington pour y représenter leur unité au moment où elle recevait la Médaille d’or du Congrès des États-Unis et pour honorer la mémoire de ceux qui ont combattu avec eux au sein de cette unité. Les anciens combattants canadiens de la Brigade du diable qui ont pu assister à la cérémonie à Washington sont les suivants : John Callowhill, de Stoney Creek, en Ontario; James Summersides, de Welland, en Ontario; Arthur Pottle, de Saint John, au Nouveau-Brunswick; Wilfred Paquette, de Gatineau, au Québec; George Wright, de Picton, en Ontario; Donald Ballantyne, de Cobourg, en Ontario; Morris Lazarus, de Toronto; H.R. Hawkyard, de Toronto; Charles Mann, de Kincardine, en Ontario; Ralph Mayville, de Windsor, en Ontario; Leonard Corbett, de Calgary; Maurice White, d’Edmonton. De plus, honorables sénateurs, deux anciens combattants de la Nouvelle-Écosse ont été honorés : Vernon Doucette, de Lower Wedgeport, et Herb Peppard, de Truro.

Al Wilson, de Flamborough, en Ontario, est un ancien membre de l’unité qui prévoyait assister à la cérémonie, mais il est malheureusement décédé la veille.

Honorables sénateurs, il est important de continuer d’honorer les anciens combattants canadiens de la Seconde Guerre mondiale et de souligner l’immense sacrifice consenti par beaucoup de Canadiens non seulement pendant cette guerre, mais aussi à d’autres moments, dans le but de défendre les droits des Canadiens et des autres êtres humains. Il est important que les Canadiens continuent d’appuyer les anciens combattants et que nous leur fournissions les services nécessaires. C’est le moins que nous puissions faire pour leur manifester notre gratitude.

La Médaille d’or du Congrès est un grand honneur, et je suis fière de pouvoir souligner dans cette enceinte les contributions de ces Canadiens à la libération de l’Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale.

 

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