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Projet de loi C-45, Projet de loi sur le cannabis

Projet de loi C-45, Projet de loi sur le cannabis

Projet de loi C-45, Projet de loi sur le cannabis

L’honorable Sandra M. Lovelace Nicholas : 

Honorables sénateurs, j’aimerais parler du projet de loi C-45. Bien que je l’appuie, je suis sceptique quand je lis la lettre d’intention du gouvernement concernant la consultation des Autochtones.

Je ne suis pas d’accord au sujet du report d’un an pour les Autochtones, car ils auront manqué une occasion de plus de devenir autosuffisants. Par le passé, le Canada n’a pas consulté comme il se doit les Premières Nations. Je crains que les Premières Nations ne puissent obtenir de permis pour vendre du cannabis.

Pour ce qui est des contraventions, la GRC procède à des contrôles aléatoires à l’entrée des communautés des Premières Nations. Est-ce que cela changera quand les Premières Nations obtiendront aussi le droit de vendre du cannabis, le cas échéant?

Selon les traités, les Premières Nations peuvent pêcher, chasser, faire du commerce, ainsi que cultiver et récolter des produits médicinaux sur leur propre territoire ou dans leur maison d’habitation pour assurer leur subsistance. Le gouvernement a tendance à en faire abstraction.

Trois entités ont empêché les Premières Nations de jouir pleinement des mêmes droits que les autres Canadiens en ce qui concerne l’exploitation des ressources de ce pays : le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et le ministère des Affaires autochtones.

Je me permets de citer quelques déclarations de personnages célèbres au sujet du cannabis.

Je cite d’abord John Adams :

Il faut du chanvre partout et surtout pour notre propre consommation.

Voici maintenant une déclaration de Thomas Jefferson :

Le chanvre est un produit de première nécessité pour la prospérité et la protection du pays.

Enfin, je cite le général George Washington :

Exploitez le chanvre indien autant que vous le pouvez et semez-le partout.

Honorables sénateurs, je tiens à remercier tous les membres du Comité des peuples autochtones du travail qu’ils ont réalisé au cours des nombreux mois d’étude de ce projet de loi très important. Je crois que nous avons accompli ce que nous souhaitions dans l’unité. Woliwon.