Les journalistes et travailleurs des médias morts dans l’exercice de leurs fonctions
Publié le 12 avril 2017 Hansard et déclarations par l’hon. Joan FraserL’honorable Joan Fraser :
Honorables sénateurs, cette année encore, je souhaite attirer votre attention sur les journalistes et les travailleurs des médias qui ont été tués dans le monde à cause de leurs activités journalistiques, autrement dit, de leur profession.
La triste liste dont je fais lecture vient du Comité pour la protection des journalistes. Voici les noms des 48 journalistes et des 2 travailleurs des médias qui sont décédés :
En Afghanistan : David Gilkey, Zabihullah Tamanna, Naimatullah Zaheer et Mohammad Nasir Mudasir
Au Brésil : João Miranda do Carmo
En Inde : Karun Misra et Rajdev Ranjan
En Guinée : El-Hadj Mohamed Diallo
En Irak : Hassan al-Anbaki, Saif Talal, Ali Mahmud, Mustafa Said, Ali Risan, Ahmet Haceroglu et Ali Ghani
En Libye : Khaled al-Zintani, Abdelqadir Fassouk et Jeroen Oerlemans
Au Mexique : Marcos Hernández Bautista et Elidio Ramos Zárate
Au Myanmar : Soe Moe Tun.
Au Pakistan : Shehzad Ahmed et Mehmood Khan.
En Somalie : Abdiaziz Ali et Mahad Ali Mohamed.
En Syrie : Majid Dirani, Osama Jumaa, Khaled Eissa, Ibrahim Omar, Abdullah Mohammad Ghannam, Mohammed Sayyed Hassan, Ahmad Hallak, Taha Shawkat Al-Halou, Sami Jawdat Rabah, Samer Mohammed Aboud, Mustafa Abdul Hassa, Shaam, Mohammed Eissa, Abdul Salam Kanaan, Mohsen Khazaei et Mahmoud Shabaan al-Haj Hadhir
En Somalie : Sagal Salad Osman
En Turquie : Rohat Aktas et Zaher al-Shurqat
En Ukraine : Pavel Sheremet
Au Yémen : Almigdad Mojalli, Hashim al-Hamran, Ahmed al- Shaibani, Mohammed Ghalib al-Majidi, Mubarak al-Abadi et Awab al-Zubiry
Chers collègues, nous savons que tous ces gens ont été tués parce qu’ils étaient journalistes.
Le Comité pour la protection des journalistes a également établi une liste où figurent les noms de 29 autres personnes tuées l’an dernier, vraisemblablement parce qu’elles étaient journalistes, mais aucune preuve ne corrobore cette conclusion pour l’instant. S’il nous est impossible de ramener ces gens à la vie, nous pouvons à tout le moins leur rendre hommage et dénoncer le traitement qui leur a été réservé.