Canada's Original Think Tank

L’honorable Pana Merchant—Remerciements à l’occasion de sa retraite

L’honorable Pana Merchant—Remerciements à l’occasion de sa retraite

L’honorable Pana Merchant—Remerciements à l’occasion de sa retraite

L’honorable Pana Merchant—Remerciements à l’occasion de sa retraite


Publié le 30 mars 2017
Hansard et déclarations par l’hon. Pana Merchant (retraitée)

L’honorable Pana Merchant :

Honorables sénateurs, c’est aujourd’hui ma dernière journée au Sénat. Je ne démissionne pas pour des raisons de santé. Je ne démissionne pas en raison d’un problème quelconque. Je ne démissionne pas parce que je devrais passer plus de temps avec ma famille.

Pendant 14 ans — 5 200 jours —, j’ai contribué à changer les choses. Siéger ici, c’est comme la vie : servir mes concitoyens et occuper un poste. Cinq mille jours, ce n’est pas assez. Même s’il était possible de consacrer 50 000 jours à cette cause, ce ne serait pas assez.

Eh bien, malheureusement, pour moi, c’est assez.

Ce fut pour moi un grand honneur et un privilège de siéger avec chacun d’entre vous dans cette enceinte, ainsi qu’avec les collègues qui ont quitté le Sénat avant moi.

Je suis devenue sénatrice libérale à une époque heureuse de gouvernement libéral.

Je tire ma révérence à une époque où règnent le même optimisme et la même confiance en l’avenir du pays que nous chérissons. Dans cette enceinte, nous aidons les Canadiens à s’unir avec confiance.

J’ai aimé presque chaque minute du temps que j’ai passé au Sénat, et je suis fière d’avoir eu le privilège de servir la Saskatchewan et les Canadiens pendant plus de 14 ans. Je pars avec d’excellents souvenirs et le plus grand respect pour cette institution. Je garde de l’affection pour les sénateurs qui m’ont précédée et pour ceux que je quitte, ainsi que pour le personnel qui nous aide tous les jours.

Nous sommes tous porteurs d’une histoire, l’histoire canadienne.

Vers la fin du XVIIe siècle, la famille Merchant est venue chercher une vie meilleure sur les rivages du Nouveau Monde, à Terre-Neuve et en Nouvelle-Écosse.

Ma famille à moi, les Papageorgiou, a survécu au génocide des Grecs pontiques au début du XXe siècle. Elle s’est réfugiée à Athènes, puis mon père et ma mère sont venus en Saskatchewan en rêvant d’un monde meilleur, où ils pourraient élever leur jeune famille de deux garçons et trois filles loin de la guerre.

En tant que Canadienne née en Grèce, je suis particulièrement fière de la politique de multiculturalisme que le Parti libéral a mise en œuvre et à laquelle les Canadiens ont adhéré. Ainsi, des hommes et des femmes de partout dans le monde se sentent les bienvenus et contribuent à faire du Canada un pays pacifique, tolérant et prospère.

Je suis fière de nos efforts constants en vue d’accepter et de respecter nos obligations envers les peuples autochtones du Canada ainsi que des mesures prises par le gouvernement pour réparer les torts qu’ils ont subis.

Je suis fière du partenariat respectueux qui unit les anglophones et les francophones et de la protection des droits linguistiques, tout particulièrement des politiques sur le bilinguisme mises en place par les gouvernements qui se sont succédé. D’abord préconisées par le gouvernement de Lester B. Pearson, ces politiques ont été instaurées par le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau, puis consolidées par le gouvernement de Jean Chrétien, que mon mari et moi connaissons bien.

Bonne chance, chers amis.

C’est avec le plus grand respect envers vous tous que je vous dis adieu. Merci pour votre gentillesse et votre amitié. Je vous souhaite de la santé jusqu’à la fin de vos jours. Que la sagesse continue de vous guider dans vos travaux au Sénat.

Des voix : Bravo!

0 Avis

Laisser une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*